Saturday, January 23, 2010
Avatar
J'ai vu Avatar fin janvier en compagnie de ma femme et d'un petit garçon de 10 ans en visite. Je n'ai pas de critique du film a faire beaucoup plus poussée que ce qui a déjà été dit ailleurs. L'intrigue ne cassait pas des briques, mais je ne me suis pas ennuyé; je peux être assez bon public pour un bon show. J'ai par contre été épaté par le spectacle, la qualité des images et le sens esthétique du tout. J'étais un peu jaloux du petit garçon de 10 ans qui voyais ce type de spectacle pour la première fois aujourd'hui, parce que le film m'a ramené a du visuel qui m'avait séduit à cet âge là et qui m'a suivi toute mon adolescence.
J'étais au départ un lecteur de Tarzan qu'on pouvait lire dans La Petite Presse, la section bd du journal La Presse. C'était la version de Russ Manning, publié tout au long des années 70. Mes histoires favorites étaient quand Tarzan partait chercher des explorateurs perdus au fond de la jungle. L'un des lieux était une oasis au cœur du désert nommé Pal-Ul-Don où le temps circulait autrement et ou on pouvait encore y trouver des dinosaures, une jungle luxuriante et des races primitives. L'une d'elles était les Waz-don, poilus et a peau noire (bleue, vu les limites de la coloration sur newsprint) et l'autre les Ho-don, sans poils et blanc comme les humains. Les deux races avaient des queues qui servaient parfois a ramasser des objets. Et les deux races étaient en guerre. Ça vous rappelle quelques chose ? James Cameron a réussi a invoquer Edgar Rice Burrough, en particulier l'histoire "The Mastermind of Mars" de la série John Carter Of Mars.
J'ai donc trippé en revoyant tout ça dans Avatar. De plus, le bestiaire était réussi et la faune était presque aussi psychédélique qu'une foret de Dave Cooper...En fait bien des idées d'Avatar sur la nature, une "déesse", des races primitives et des explorateurs de l'espace étaient dans "Cristalia", mon premier album publié aux éditions du Phylactère en 1989. J'étais dans ce temps là en train de régurgiter tout croche les influences de mon adolescence. J'imagine que Cameron s'est fait plaisir lui aussi a ressortir ses lectures...
On viens d'ailleurs de commencer à filmer "John Carter of Mars" ce mois-ci. Si j'étais le réalisateur Andrew Stanton, je serais un peu nerveux puisqu'Avatar viens de voler le punch et qu'il ne restera pas beaucoup d'idées non-utilisées...
Friday, January 15, 2010
Dragons !
L'an dernier, j'ai eu l'occasion de publier dans ce beau livre. Mon illustration est à la page 15.
Comme je me doutais que le choix à la mode serait le dragon de la fantasy classique de type médiéval/Lord of The Ring/nordique, j'ai couru dans la direction opposé et j'ai fait les dragons intérieurs de Bouddha.
digibidi
Comme je me doutais que le choix à la mode serait le dragon de la fantasy classique de type médiéval/Lord of The Ring/nordique, j'ai couru dans la direction opposé et j'ai fait les dragons intérieurs de Bouddha.
digibidi
Tuesday, January 05, 2010
Comic Box # 62
Si vous habitez en France, vous aurez surement plus de chance que moi de mettre la main sur un superbe magazine qui parle de bd américaine. Comic Box fait un survol régulier de tout ce qui se fait dans le comic book, principalement mainstream mais avec aussi quelques visites dans l'indépendant et les webcomics.
Les textes sont écrits avec passion et on voit bien que les journalistes aiment leurs sujets, traités avec tout le sérieux du monde. On est loin de Wizard, champion du journalisme con. Le style "people" comme ils disent la-bas, ramassi de potinage et de lêchage de cul pour avoir des exclusivités...
Bref, un beau magazine dans lequel je suis content d'avoir été interviewé. Voilà, bien sur, il y avait une raison pour que je fasse une plug comme ça ! Oui, j'ai eu l'occasion de converser avec Xavier Fournier à propos de ma démarche, ma carrière et bien sur de Veena et les Spectre du Temps.
Coincidence, la section sur les webcomics parle aussi en bien de High Moon de David Gallaher et Steve Ellis. David se trouvait etre mon scénariste sur Johnny Dollar. Coicidences !
De plus Xavier écrit avec talent sur les comics de l'age d'or américain, ce qui n'est pas pour me déplaire.
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